- Nvidia prévoit de commercialiser en Chine une nouvelle GPU basée sur l’architecture Blackwell entre 6 500 et 8 000 dollars, contre 10 000 à 12 000 dollars pour le modèle H20 désormais interdit à l’export, car il a servi à l’entraînement de DeepSeek.
- Le nouveau composant reposera sur une version simplifiée d’un processeur déjà existant et utilisera une mémoire standard au lieu d’une mémoire plus rapide habituellement employée pour les applications les plus exigeantes.
- Il sera également produit sans recourir à des techniques d’assemblage complexes qui sont soumises à des restrictions américaines, ce qui facilite sa fabrication et en réduit le coût.
- Cette GPU est le troisième modèle que Nvidia conçoit spécialement pour le marché chinois, dans un contexte de contrôles américains renforcés visant à limiter les capacités de calcul accessibles à la Chine. Une quatrième nouvelle puce compatible avec les règles américaines pourrait entrer en production dès septembre.
- EN FILIGRANE : La montée en puissance de Huawei. Depuis 2022, la part de marché de Nvidia en Chine a chuté de 95 % à 50 %, d’après Nvidia elle-même, en raison de ces restrictions et de la concurrence accrue du groupe chinois Huawei, qui développe avec succès ses propres puces (lire Qant du 23 avril).
- À SURVEILLER : Jensen Huang s’en va-t-en guerre. A l'occasion du salon Computex de Taïwan, le CEO de Nvidia Jensen Huang avait notamment présenté le système RTX Pro Server, quatre fois plus performant que son précédent modèle pour certaines charges (lire Qant du 20 mai).
Nvidia jette un pont au-dessus du Pacifique

Défiant les tensions sino-américaines, le leader des GPU proposera dès juin une nouvelle puce conçue pour le marché chinois, dans le respect des nouvelles restrictions américaines.