
Une question de sécurité
En matière d’IA, l’optimisme continue de régner. Cela n’est justifié que si l’IA trouve une manière de sécuriser son utilisation, à l’instar de l’industrie aéronautique, explique le BCG.
En matière d’IA, l’optimisme continue de régner. Cela n’est justifié que si l’IA trouve une manière de sécuriser son utilisation, à l’instar de l’industrie aéronautique, explique le BCG.
L’Otan a finalisé l’acquisition du système d’IA militaire Maven Smart System (MSS NATO) développé par Palantir, destiné au Commandement allié des opérations. Cet outil d’analyse intégrant modèles de langage, IA générative et machine learning doit améliorer la fusion du renseignement, la planification et la prise de décision sur le champ de bataille. Le déploiement opérationnel est prévu d’ici 30 jours. En savoir plus…
Le conseiller national pour la sécurité Michael Waltz a utilisé son compte Gmail pour des échanges avec d’autres agences fédérales sur des systèmes d’armes et des positions militaires dans un conflit en cours, a révélé cette nuit le Washington Post. La semaine dernière, Der Spiegel a retrouvé sur le dark net les adresses mails et les numéros de téléphone des nouveaux responsables de la sécurité américaine : le secrétaire à la Défense Pete Hegseth, la directrice nationale du renseignement Tulsi Gabbard et Waltz lui-même étaient donc vulnérables à l’installation de spywares sur leurs clients Whatsapp et Signal. Or, Waltz s’est illustré en invitant le rédacteur en chef de The Atlantic dans une boucle Signal où s’échangeaient des plans d’attaque sur le Yemen et où le président JD Vance a tenu des propos violemment anti-européens (lire Qant du 25 mars). Ce brillant fait d’armes a lancé, outre-Atlantique, un scandale baptisé le Signalgate. Mais du moins, Signal est crypté de bout en bout. Pas Gmail. En savoir plus…
Shield AI, une start-up californienne spécialisée dans les logiciels d'IA pour drones autonomes, serait en négociations avec Palantir dans le cadre d'une levée de fonds de 200 millions de dollars qui valoriserait l'entreprise à 5 milliards de dollars. Le tour impliquerait également Airbus, L3Harris et des investisseurs comme Andreessen Horowitz. Issu du big data, Palantir multiplie les opérations pour renforcer ses capacités en intelligence artificielle dans le secteur de la défense. En savoir plus…
Le département de la Sécurité intérieure des États-Unis a publié un framework pour l'utilisation de l'intelligence artificielle dans les infrastructures critiques, comme le réseau électrique, le système d'eau ou le transport aérien. Ce cadre, issu du décret exécutif sur l’IA (lire Qant du 31 octobre 2023) que Donald Trump a promis d’abroger, exige des développeurs d'IA d'évaluer les risques potentiels de leurs produits, de garantir leur alignement avec des valeurs centrées sur l'humain, de protéger la confidentialité des utilisateurs et de renforcer la cybersécurité des opérateurs d'infrastructures critiques. Il a été élaboré avec le Conseil consultatif sur la sécurité et l'IA du département dont font notamment partie Sam Altman (OpenAI), Jensen Huang (Nvidia) et Sundar Pichai (Alphabet). En savoir plus…
La start-up Exaforce obtient 75 millions de dollars pour développer une plateforme de cybersécurité automatisée mêlant plusieurs modèles d’intelligence artificielle, avec l’ambition de transformer en profondeur les opérations des centres de sécurité.
L’agence américaine de cyberespionnage NSA aurait tenté d’interférer avec les Jeux asiatiques d’hiver, d’après le contre-espionnage numérique chinois. De quoi aggraver les tensions.
Après avoir mis au pas les grands cabinets d’avocats, Donald Trump s’attaque aux entreprises américaines de cybersécurité.
Un des décrets signés par Donald Trump élargit drastiquement l’accès aux données personnelles détenues par l’État fédéral.
DeepMind publie un cadre d’évaluation inédit pour détecter les points faibles des cyberattaques assistées par l’IA, afin d’optimiser la défense.