- Une enquête menée par l'université de Melbourne et KPMG auprès de 48 000 personnes dans 47 pays montre que les économies émergentes font davantage confiance à l'intelligence artificielle que les économies avancées, avec un taux de confiance de trois personnes sur cinq contre deux sur cinq.
- Par ailleurs, 57 % des employés interrogés ont reconnu avoir caché leur utilisation de l'intelligence artificielle à leurs managers et collègues, souvent pour améliorer leur productivité malgré les restrictions internes.
- Le rapport indique que 66 % des utilisateurs de l’IA n’en vérifient pas les résultats, 48 % partagent des données sensibles sur des plateformes publiques, et 56 % ont commis des erreurs professionnelles liées à une mauvaise utilisation.
- Selon l'étude, 83 % des participants estiment que l'intelligence artificielle apportera de nombreux avantages, mais 58 % considèrent l’IA comme peu fiable, un taux en hausse depuis l'apparition de ChatGPT.
- À SURVEILLER : La gouvernance interne de l'IA. Dans certaines entreprises, a constaté Qant, certaines unités développent des apps ou des agents d’IA sans en référer aux DSI/DSSI. L'absence de transparence et de formation adéquate expose les entreprises à des risques accrus de violation de données, de non-conformité réglementaire et d'atteinte à leur réputation.
Un nouveau risque de l’IA : les salariés

L’ usage caché de l’IA au travail soulève de nouveaux risques pour les entreprises.