La Slovénie s’endette sur une blockchain grâce à la Banque de France et BNP Paribas

"La Slovénie s'endette sur la blockchain" (Qant, M. de R. avec Midjourney)

L'euro numérique de gros a vu le jour cet été avec la première obligation souveraine numérique de 30 millions d'euros émise par la Slovénie via BNP Paribas, utilisant la plateforme Neobonds et la solution de tokenisation de la Banque de France.

L’euro numérique de gros est né cet été. Fin juillet, BNP Paribas a organisé et placé la première obligation souveraine numérique de la zone euro. Les titres ont été émis par la république de Slovénie, pour 30 millions d’euros, avec une échéance à quatre mois et un coupon de 3,65 %.

La solution de tokenisation fournie par la Banque de France dans le cadre des expérimentations sur l’euro numérique a été utilisée, ainsi que Neobonds, une plateforme de BNP Paribas Global Markets qui enregistre la propriété légale des obligations numériques, génère automatiquement des coupons et intervient à toutes les étapes du cycle de vie des titres. Elle fournit ainsi un cadre opérationnel pour l'émission et la négociation d'obligations numériques, y compris sur le marché secondaire.

À SURVEILLER. La Banque de France n’est pas la seule banque centrale à proposer une plateforme de tokenisation : la Bundesbank et la banque d’Italie en proposent également. De même, au sein de BNP Paribas, coexistent deux plateformes AssetFoundry de BNP Paribas CIB, basée sur Ethereum, et Neobond, de BNP Paribas Global Markets, qui s’appuie sur la blockchain Canton Network, lancée en mai dernier avec Goldman Sachs et une trentaine d’acteurs internationaux.

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