Le directeur général de la BRI, Agustín Carstens, a précisé que ce retrait n'était pas motivé par des considérations politiques mais par l’avancement du projet, arrivé au stade de produit minimum viable en juin. Même si le projet nécessite encore plusieurs années de développement avant d’être opérationnel, il estime qu’il peut être désormais poursuivi par les partenaires.
À SURVEILLER : Brics Bridge. Dès l’issue du sommet de Kazan la semaine dernière, Bloomberg a fait état d’un débat, au sein de la BRI, pour sortir du projet mBridge. Il s’appuie en effet sur les banques centrales de Chine et Hong Kong, des Émirats arabes unis, de Thaïlande, et, depuis cet été, d'Arabie saoudite : quatre pays membres ou candidats aux Brics. Le risque de détournement semble donc réel et la BRI, présidée par François Villeroy de Galhau, n’a pas tergiversé.