- Stripe, qui a entamé des discussions pour l’intégration des stablecoins dans les offres des banques américaines, affirme ressentir un intérêt réel et croissant chez ses interlocuteurs.
- L’entreprise a récemment lancé plusieurs produits liés aux stablecoins, dont une plateforme permettant aux fintechs de créer des cartes adossées à ces actifs, et des comptes en stablecoins disponibles dans 101 pays.
- L’acquisition de la plateforme Bridge pour 1,1 milliard de dollars a renforcé l'expertise de Stripe, qui emploie désormais environ 100 personnes sur les projets de stablecoins et prévoit d’en recruter davantage à San Francisco, New York, Dublin et Londres.
- Stripe espère notamment utiliser les stablecoins pour réduire les frais de change sur les transferts internationaux, souvent lents et coûteux.
- EN FILIGRANE : La concurrence. Plusieurs banques américaines dont JP Morgan, Bank of America, Citigroup et Wells Fargo, préparent l’intégration des stablecoins à leurs systèmes de paiement communs, Early Warning Services (Zelle) et The Clearing House.
- À SURVEILLER : Les enjeux. On estime que pour Stripe, basculer sur des stablecoins le volume de paiements qu’elle intermédie générerait des dizaines de milliards de dollars en intérêts des bons du Trésor américains sous-jacents. Une manne pour l’administration Trump, qui voit petit à petit les marchés obligataires lui tourner le dos.
Stripe veut entrer dans le bal des stablecoins bancaires

La société de paiement Stripe explore avec plusieurs banques l’intégration des stablecoins, dans un contexte d’intérêt croissant des institutions pour ces actifs numériques adossés au dollar.