Atlas passe à l’action

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Boston Dynamics a dévoilé une nouvelle vidéo de l’Atlas 2.0, qui met en lumière ses progrès en manipulation et séquençage de pièces.

Le dernier modèle du robot humanoïde Atlas de Boston Dynamics est mis en situation dans sa dernière vidéo en train de ramasser, transporter et placer des objets de manière autonome. Présenté au siège de l'entreprise, Atlas 2.0 s’entraîne à organiser des pièces destinées aux lignes d’assemblage automobile, un défi logistique essentiel pour optimiser la production. Boston Dynamics a en effet conçu Atlas 2.0 pour évoluer dans des environnements pensés pour l’homme. Avec sa force, son agilité et son intelligence croissante, il se rapproche d’une utilisation concrète dans les usines Hyundai, où des tests en conditions réelles sont prévus.

Un robot plus agile et autonome

Contrairement à son prédécesseur hydraulique, Atlas 2.0 repose sur des actionneurs électriques développés en interne par Boston Dynamics. Cette transition offre un contrôle plus précis. Elle réduit les inconvénients liés aux systèmes hydrauliques, comme les fuites d’huile omniprésentes dans les anciens laboratoires de test.

Dans la vidéo, on observe Atlas soulever et manipuler des objets de différentes tailles et poids, tout en ajustant dynamiquement sa posture pour compenser les forces exercées sur son corps. Ce niveau de contrôle est crucial pour l’utilisation de robots humanoïdes en environnements industriels, où la flexibilité et la robustesse sont essentielles.

Un défi clé pour l’industrie automobile

L’une des tâches clés d’Atlas 2.0 est le séquençage de pièces, un processus critique dans les usines automobiles. Avec des milliers de composants à organiser pour différents modèles et finitions, l’automatisation de cette étape représente un gain de temps et de précision considérable.

En utilisant l’intelligence artificielle et l’apprentissage par renforcement, Atlas apprend à repérer, saisir et ordonner les pièces selon des instructions précises. Contrairement aux robots industriels traditionnels, il n’a pas besoin d’une programmation rigide et peut s’adapter aux changements en temps réel.

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