- La filiale d’Alphabet Waymo vient de déposer auprès des autorités de circulation à New York une demande de permis pour faire circuler ses robotaxis à Manhattan.
- Le permis autoriserait une conduite autonome, mais un conducteur humain devra rester au volant afin de respecter la loi de l’État de New-York.
- En attendant que le droit évolue, Waymo prévoit à partir du mois prochain de cartographier l’ensemble de Manhattan en mode manuel, avant d’essayer ses algorithmes dans la circulation new‑yorkaise.
- L’entreprise, qui assure plus de 250 000 courses payantes par semaine dans San Francisco, Los Angeles, Phoenix et Austin, fait campagne auprès des élus pour qu’un projet de loi de l’État ouvre à terme la voie à un service sans conducteur.
- Les actions de ses rivaux, Uber et Lyft, ont perdu presque 2% à l’annonce de Waymo.
- À SURVEILLER : Une nécessaire déréglementation. En s'implantant à Washington, Waymo montre que les problèmes de la conduite autonome par mauvais temps sont en train de se résoudre. Ceux de la réglementation, qui empêchent le développement des robotaxis en Europe comme à New York, sont autrement coriaces.
Waymo veut revenir à New York

Waymo commencera à tester ses robotaxis à Manhattan le mois prochain, mais avec conduite manuelle. Un changement législatif sera nécessaire pour lancer un service commercial comme à San Francisco, mais la perspective fait déjà reculer les actions d’Uber et de Lyft.