- IA ouverte. Comme on s’y attendait, Apple a présenté hier soir un cadre donnant accès à son IA, Apple Intelligence, aux développeurs d’applications. Elle compte ainsi voir se généraliser, dans les applications tierces sur iPhone, l’usage de l’intelligence artificielle, qu’elle continue de développer de son côté.
- Retard. Les nouvelles applications d’IA comprennent, le plus souvent en partenariat avec OpenAI, des fonctionnalités comme la traduction en direct des appels téléphoniques et la recherche d’images, disponibles sur les téléphones de Samsung (qui intègrent Gemini) depuis un à deux ans.
- Design. Pour la première fois, tous les systèmes d'exploitation, du téléphone au téléviseur en passant par le casque et l’ordinateur, présenteront la même interface. Baptisée Liquid Glass, il ajoute des effets de transparence aux éléments graphiques.
- Pré-agentique. Sur Mac, la barre de recherche Spotlight donnera accès aux commandes à l’intérieur d’une application et les Raccourcis pourront faire appel à ChatGPT.
- À SURVEILLER : La voie du déclin. Apple n’a pas répété, cette année, l’erreur de l’an dernier : elle ne fait aucune promesse qu’elle n’est capable de tenir. Mais alors que la politique douanière de Trump fera monter les prix de ses produits, l’innovation ne donne à ses clients aucune véritable raison de changer leur téléphone, dont on estime qu’il pourrait avoir perdu son importance d’ici dix ans, à cause de l’IA. D’ici 2035, quelqu’un peut se servir de l’IA pour porter à Apple le coup fatal que l’iPhone a décoché à Nokia il y a presque vingt ans. Parmi les premiers candidats, les lunettes de Meta et le futur appareil IA pour lequel OpenAI vient d’embaucher Jony Ive, le designer de l’iPhone, en rachetant son entreprise à prix d’or.
Peu de bruit pour une petite Pomme

Maigre cueillette à la conférence développeurs d’Apple, qui s’est ouverte hier soir. Principalement tournée vers le design, elle montre que le constructeur a retenu les leçons de ses effets d’annonce contre-productifs de l’an dernier. Et que, s’il ne se reprend pas, il risque de suivre la voie de Nokia.