
Une question de sécurité
En matière d’IA, l’optimisme continue de régner. Cela n’est justifié que si l’IA trouve une manière de sécuriser son utilisation, à l’instar de l’industrie aéronautique, explique le BCG.
En matière d’IA, l’optimisme continue de régner. Cela n’est justifié que si l’IA trouve une manière de sécuriser son utilisation, à l’instar de l’industrie aéronautique, explique le BCG.
Le président américain Donald Trump affirme vouloir préserver le rôle international du dollar en tant que monnaie de réserve et de paiement. Si c'est vrai, l'histoire de la livre sterling suggère qu'il devrait promouvoir la stabilité financière, limiter l'utilisation des droits de douane et renforcer les alliances géopolitiques de l'Amérique.
Les décisions que prendront les États-Unis au cours des cinq prochaines années détermineront qui gagnera la course à la fusion nucléaire.
Dans sa lutte permanente contre les géants américains de la technologie, l'Union européenne se concentre de plus en plus sur le renforcement de la compétitivité. Mais cette approche étroite risque d'asseoir le pouvoir démesuré de Big Tech plutôt que de le limiter, renforçant ainsi la dépendance de l'Europe à l'égard des infrastructures contrôlées par les États-Unis.
Au lieu de reculer devant le risque, le secteur de l'assurance doit le gérer activement à l'aide d'une technologie alimentée par l'IA qui peut repérer les propriétés, les entreprises ou d'autres actifs particulièrement vulnérables aux catastrophes naturelles. Une telle approche pourrait permettre d'économiser des milliards de dollars de pertes et de protéger d'innombrables vies et moyens de subsistance.
Les effets sociaux, économiques et politiques de l'IA ne s'orienteront pas naturellement vers l'inclusion ou l'équité dans l'économie mondiale. Pour que cette technologie serve l'ensemble de l'humanité, et pas seulement quelques grandes entreprises, les gouvernements et la société civile doivent intervenir pour modifier les incitations à son développement.
Pour écarter le risque d'une rupture catastrophique de l'approvisionnement en semi-conducteurs qui pourrait paralyser leur économie, les États-Unis ont besoin d'une stratégie cohérente qui englobe toute l'industrie des semiconducteurs : pas juste les puces les plus avancées. Derrière la course à l'IA, certains angles morts semblent évidents.
Dans un monde où la libre circulation des biens est remise en cause, celle des personnes devient de plus en plus irréaliste. Mais pas moins nécessaire : le protectionnisme trumpien ne peut renverser la démographie. Des technologies émergentes comme l'intelligence artificielle générative et les plateformes de télétravail peuvent porter remède au déséquilibre entre la nécessité économique et l’impossibilité politique, en permettant à des « migrants virtuels » d'accéder à des opportunités de revenus élevés sans quitter leur pays d'origine.
Dans sa guerre contre les universités et la recherche financée par le gouvernement, l'administration de Donald Trump vise précisément les institutions qui ont fait des États-Unis la première puissance technologique, militaire et économique du monde. Alors que la Chine s'approprie le même modèle d'innovation, sa destruction ne pouvait pas plus mal tomber.
Donald Trump, le 2 avril, a fait tomber une météorite sur l’économie mondiale. Une semaine après, le dollar vacille, les bourses s’effondrent et le prix symbolique de l’iPhone aux États-Unis s’apprête à s’envoler. La tech offre un bon guide de la catastrophe trumpienne, qui présente une chance historique pour l’Europe.